Prix PaxSahel 2024: Pari réussi pour le comité d’organisation

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PkLe La prestigieuse soirée de remise de prix aux lauréats du concours PaxSahel s’est tenu le 13 décembre 2024.  Organisé par le Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ) et ses partenaires, cette cérémonie de récompense des hommes et femmes de medias a permis de distingués les meilleurs productions dans les différentes catégories de prix.
Le Prix PaxSahel pour le Journalisme Sensible aux Conflits est une récompense décernée par le Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ) aux hommes et femmes de medias du Burkina, du Niger et du Mali. Ce réseau entend faire la promotion du journalisme soucieux des conflits que travers la sous-région notamment les trois pays de l’AES, du vivre-ensemble et d’un traitement professionnel des sujets liés aux conflits. Pour cette 8e édition, des journalistes ayant eu la belle plume pour le traitement des sujets relatifs aux questions liées aux conflits ont vu leur effort récompensé par le comité d’organisation.
Pauline Yaméogo, présidente du jury du Prix PaxSahel 2024
Ce sont 41 œuvres, dont huit du Mali et quatre du Niger qui ont été soumis à l’appréciation des membres du jury. Comme de coutume, les lauréats ont été répartis en quatre catégories : presse écrite/presse en ligne, radio, télévision/Mobile Journalism (MoJo), ainsi qu’un prix spécial Félix Koffi Amétépé pour l’Intégration.
Après délibération des membres du jury, c’est l’œuvre intitulé « Chefferie de Ziou : La famille royale Karfo divisée par le trône » de Mamady Zango, des Éditions Sidwaya, qui a été honoré en presse écrite/presse en ligne.
Il repart avec un trophée, une attestation et un chèque de 500 000 FCFA. « C’est un prix qui vient apporter du boom dans mon cœur car cela va me permettre de poursuivre mon combat pour le journalisme sensible au conflit au Burkina », a laissé entendre le lauréat.
Mamady Zango
Dans la catégorie radio, le Nigérien Moustapha Mainassara Mage de Radio Garkuwa avec son œuvre « Quand les feux de brousse deviennent source de conflit entre agriculteurs et éleveurs dans la commune de Gadabèji, région de Maradi » remporte également un trophée, une attestation et un chèque de 500 000 FCFA.    https://youtu.be/Egc87gW41cY?feature=shared
En Télévision/Mobile Journalism (MoJo), c’est le reportage  « Mangodara : Quand l’étau se resserre… » de Liradan Philippe Ada, qui a été récompensé.

Ce dernier aussi n’a pas manqué d’exprimé sa gratitude envers le Capitaine Wattao, commandant du 2ᵉ Groupement d’intervention rapide (GIR) et du 7ᵉ Bataillon d’intervention rapide (BIR). « C’est lui qui m’a facilité le reportage avec ses éléments. Nous avons passé plusieurs jours dans le Grand Ouest en 2023 », a-t-il déclaré. Liradan Philippe Ada réçoit ce prix pour la deuxième fois après celui reçu en 2022.
Le représentant du ministre de la communication (à. g) et Liradan Philippe Ada
Le prix spécial Félix Koffi Amétépé pour l’intégration a été décerné à Souaïbou Nombré pour son article intitulé « Vente de terre à Pô : plusieurs médiations au milieu des incompréhensions et des accusations ».
Cette 8e édition a été parrainée par le président du Conseil national de l’économie informelle Salifou NIKIEMA. Il a traduit toutes sa reconnaissance aux hommes et femmes de medias qui abattent d’énormes boulot pour le retour de la paix et la sécurité au Burkina. « Il faut continuer dans cette dynamique. Si le journalisme accompagne nos autorités, nous avons foi que cette guerre imposée sera un jour bannie de nos frontières », a-t-il déclaré.
Salifou Nikiéma, parrain de la cérémonie
Tout en félicité les lauréats, le représentant du ministre de la communication a rappelé que les médias peuvent être des vecteurs de paix ou, des facteurs aggravants dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire. Il s’est montré rassurant quant à l’avenir du RIJ malgré la fin du partenariat avec la Deutsche Welle Akademie.
Pascal Y. Thiombiano, représentant du ministre de la communication
Le coordonnateur du RIJ quant à lui, a rappelé que ce prix s’inscrit dans le cadre du projet Appui aux médias pour la prévention et la gestion des conflits au Burkina Faso, mené en partenariat avec la Deutsche Welle Akademie. Cependant, il a précisé que ce partenariat prendra fin en 2024 en raison du retrait de cette organisation du Burkina Faso. « Désormais, nous comptons sur les bonnes volontés locales pour soutenir le RIJ. Nous avons un siège, deux salariés et un prix à organiser. Nous allons frapper à vos portes », à laisser
entendre.
Le coordonnateur du RIJ, Jean Carem Kaboré

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