Ismaël Compaoré, Journaliste Reporter d’Image à Droit Libre TV est l’un des lauréats de la 3e édition du Prix PaxSahel pour le Journalisme sensible aux Conflits. Il a été primé, le 29 novembre 2019 à Ouagadougou, à l’hôtel Amiso lors de la cérémonie de remise du Prix PaxSahel. A travers cet article, découvrez qui est non seulement Ismaël Compaoré, mais aussi quelle est la production qui lui a permis d’être sacré lauréat du Prix PaxSahel 2019 dans la catégorie télédiffusion.
Titulaire d’un baccalauréat série A4 (lettres et philosophie), d’un DEUG II en philosophie, et d’une licence en Sciences de l’information et de la communication, Ismaël est depuis presque six ans Journaliste Reporter d’Image à Droit Libre TV. Il est également le rédacteur en chef de cette web-télé citoyenne œuvrant dans le domaine des droits humains et de la liberté d’expression, et le coréalisateur du film documentaire de recherche sur les groupes d’autodéfense Koglweogo au Burkina Faso : « Koglweogo Land».
Ismaël Compaoré est en outre titulaire de plusieurs certificats dont un en étude africaine de l’Université de Bordeaux. Ce qui lui a permis de collaboré avec de nombreuses universités et laboratoires de recherche dont le Groupe d’Analyse sur le Vigilantisme (GRAV), le Groupe de recherche « Afrique: citoyenneté, violence et politique » à Sciences Po à Paris, et l’Université de Roskilde au Danemark où il officie en qualité de partenaire de projet et d’assistant de recherche sur des projets au Burkina et en Afrique de l’Ouest.
Actuellement, Ismaël Compaoré termine un master II recherche en Science politique à l’Université Ouaga II Pr Joseph Ki-Zerbo
En rappel, c’est le vendredi 29 novembre 2019, lors de la 3e édition de la cérémonie de remise du Prix PaxSahel pour le Journalisme sensible aux Conflits, que Ismaël Compaoré a été primé en tant que lauréat dans la catégorie télédiffusion grâce à son œuvre intitulée «Insécurité : le cri de détresse des déplacés de Barsalogho».
Ce grand reportage qui décrit la situation des déplacés internes de Barsalogho se résume en ces quelques lignes.
«Ils ont fui pour sauver leur vie. Sans aide, ils ne pourront pas survivre. Au Burkina Faso, l’insécurité a occasionné plus de 250.000 déplacés internes. Dans la seule commune de Barsalogho, ils sont plus de 35.000 et le nombre s’accroit de jour en jour. Des dizaines de villages sont désormais vides. Pendant notre séjour à Kaya, Barsalogho et environnants, une autre attaque est survenue dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet et a fait 15 morts selon un communiqué du gouverneur de la région du Centre Nord. Des villages se sont encore vidés. Les déplacés internes sont pour la majorité agriculteurs et éleveurs. Ils ont fui sans leurs animaux et ne cultiverons pas cette année. Un drame silencieux se joue sous nos cieux».
Suivez l’intégralité du reportage à travers ce lien: https://www.youtube.com/watch?v=fjC8j5JWOZA